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Ils n’ont même pas 30 ans et pourtant... ils entreprennent déjà. Ils auraient pu choisir une voie plus classique, un premier job dans une grande entreprise leur apportant stabilité. Et pourtant, deux fois par an, ils sont plusieurs dizaines à postuler au Start Lab ICHEC.
Toi aussi, tu veux savoir ce qu’il se passe dans leur tête ? Ce qui les pousse à faire le grand saut, ce qui les motive, ce à quoi ils aspirent ?
Nous avons interrogé Eva, Isabelle, Ange-Victoria, Maxime et Hannah pour comprendre les raisons qui les avaient poussés à entreprendre. Si toi aussi, tu veux te lancer postule dès maintenant au Start Lab ICHEC pour développer ton projet.
“Mon projet est né lors du programme “mini-entreprise” LJE. L’année dernière, il était évident pour moi de continuer seule avec Eya Jewelry, car j’étais la plus impliquée dès le départ. Travailler sur ce projet, ce n’était pas une contrainte, mais un vrai plaisir. Porter Eya aujourd’hui, c’est bien plus qu’un simple projet entrepreneurial : c’est un moyen de célébrer ma culture avec fierté. J’ai grandi en Belgique, mais mes parents m’ont transmis une éducation camerounaise riche en valeurs et en traditions. Au Cameroun, les bijoux ne sont pas seulement des accessoires : ils incarnent une histoire, une identité, et parfois même un message politique.
Aujourd’hui, Eya Jewelry m’apporte énormément. Depuis septembre, j’ai commencé des études en sciences économiques à Solvay. J’y apprends beaucoup, mais sans forcément appliquer immédiatement la théorie. Mon entreprise me permet de connecter l’apprentissage à la réalité.
L’entrepreneuriat, pour moi, c’est une aventure incroyablement positive. J’ai gagné en ouverture d’esprit, en confiance en mes idées et en capacité à les défendre. Ce projet m’a ouvert des portes et m’a permis de rencontrer des professionnels inspirants qui m’accompagnent dans mon cheminement.
À 18 ans, je suis fière d’avoir lancé Eya Jewelry, une marque de bijoux uniques qui raconte des histoires, honore des traditions culturelles, et met en lumière mon identité.”
“Entreprendre s'est révélé comme une passion : travailler sur mon projet construit de mes petites mains, sur un sujet qui me fait vibrer, avec la satisfaction et la fierté des petites réussites... à la fin de mes études et avec ma difficulté à trouver mon premier job, ça a un peu été mon point de repère et ma structure. Étant jeune, on peut vite être perdu face à tout ce qu'engendre ce passage à la vie active. La recherche d'emploi n’est pas une phase facile parce que cela joue énormément sur ta confiance en toi. Les mois passent, tout le monde autour de toi travaille et tu n'enchaînes que les refus. Au final, je me suis dit "si après plus de 200 CV envoyés je n'ai pas de retours positifs, c'est qu'il n'y a pas de place pour moi. Donc je vais me créer ma place, me créer mon job".
C’est comme ça que Vuxen a continué à se développer et que ma propre expérience a nourri le projet puisque j’entrais moi-même dans la vie active et que toutes les questions que je me posais, les autres jeunes comme moi se les posent aussi !
Aujourd’hui, j’ai trouvé un mi-temps et le plus marrant c’est que c’était lors d’un networking d’une soirée entrepreneuriale. Ça me permet de pouvoir bosser sur mon projet en parallèle. Et toujours d’avoir ce rêve qu'un jour, je serai la cheffe de ma propre entreprise et j'exercerai le "métier de mes rêves" dont je serais fière. Et encore plus de l'avoir créé de A à Z. "
"J'ai commencé à entreprendre pendant ma dernière année d'études, en combinant les cours et le lancement de mon activité.
Ce qui m'a poussé à faire le grand saut, c'est ce besoin de liberté sous toutes ses formes : temporelle, financière et géographique. Je voulais pouvoir organiser mes journées comme je le souhaite, ne pas dépendre d'un cadre rigide, et surtout, bâtir quelque chose qui me ressemble.
Aujourd'hui, en tant que coach sportif, j'accompagne mes clients vers une meilleure santé et un bien-être général grâce à l'activité physique. C'est un projet qui me passionne car il allie ma volonté d'aider les autres à ma quête de liberté. Ce choix de vie m'a permis de grandir à la fois professionnellement et personnellement, et je ne me vois plus faire autrement."
“Depuis mon plus jeune âge, j’ai souhaité entreprendre. Mes parents sont tous les deux entrepreneurs et m’ont montré ce qui se cachait derrière ce mot.
Cependant, il me semblait essentiel, derrière le ou les projets que je lancerai, d’aider à améliorer le monde dans lequel nous vivons. Apporter une touche positive au monde, c’est ça qui me fait vibrer.
Après mes 13 ans de harcèlement scolaire, j’ai été animée par une urgence à aider les autres afin de limiter ce problème et permettre aux personnes étant touchées de près ou de loin, de mieux appréhender le harcèlement. Et c’est pour cela que j’ai créé Feel Safe, une asbl qui lutte contre le harcèlement scolaire grâce à de la prévention et de l’accompagnement dans les écoles.
Je souhaite encourager chaque personne animée par une cause et souhaitant entreprendre à se lancer en s’entourant de personnes leur permettant de les aider dans ce beau parcours.”
“J’ai commencé à entreprendre vers l’âge de 8 ans, quand je faisais des colliers avec mes cousines par pur plaisir, que l’on vendait dans notre quartier. Par manque d’argent, j’ai toujours appris par moi-même, en faisant les choses moi-mêmes.
L’entrepreneuriat est en moi depuis toujours, et jamais plus je n’en sortirai ! Cela fait partie de moi, de ma personnalité, mon identité. Les différents projets que je mène me permettent de m’exprimer pleinement : sur mes passions, mes valeurs, mes croyances. Aujourd’hui, j’aspire à lancer mon agence de publicité, principalement axée dans le domaine sportif, mais je laisse encore la porte à d’autres milieux. En tant qu’athlète, c’était la dernière corde à mon arc que je souhaitais ajouter : après une page de memes racontant mon vécu de sportive, un magazine mettant en avant les athlètes et leur quotidien, j’ai envie, au travers de mon agence de communication, de mettre en valeurs les athlètes, les coachs et autres acteurs issus de l’athlétisme. Bien sûr, aujourd’hui, je ne peux pas encore parler d’argent parce que je ne suis pas encore rentable. Mais entreprendre m’a ouvert beaucoup de portes. J’ai la chance d’avoir été approchée par un grand média pour travailler avec eux. Cela me permettra de combiner plusieurs casquettes.
L’entrepreneuriat me permet d’avoir de la flexibilité, et c’est d’ailleurs pour cette flexibilité que j’aime l’entrepreneuriat.”